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Citations de Toni Fezjula (21)


Grand lecteur de La Gazette des tribunaux, Stendhal trouve l'intrigue de son futur roman dans les numéros du 28 au 31 décembre 1827, où est relaté un procès alors en cours aux assises de l'Isère, son pays d'origine.
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Je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans la pauvreté…
… Et en quelque sort opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société.
Voilà mon crime, messieurs, et il sera puni avec d'autant plus de sévérité que, dans les faits, je ne suis point jugé par mes pairs. Je ne vois sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés…
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La noble Angleterre est écrasée aujourd'hui, car chaque anglais, avant de payer son pain, est obligé de payer l'intérêt des quarante milliards de francs qui furent employés contre les Jacobins.
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Calmez-vous ! On hait la pensée dans vos salons. Il faut qu'elle ne s'élève pas au-dessus de la pointe d'un couplet de vaudeville !
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C'est une société aristocratique imbue de ses privilèges que découvre Julien dans les salons parisiens, fréquentés par de jeunes aristocrates conventionnels et désabusés.
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La grossièreté et la plus brutale insensibilité à tout ce qui n'est pas intérêt d'argent, de préséance ou de croix.
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― M. le Marquis : J’ai laissé au fond de mon séminaire un jeune homme qui, si je ne trompe, va être rudement persécuter. On le dit fils de charpentier de nos montagnes ….
―Ah ! C’est Julien Sorel !
― Vous pouvez essayer d’en faire votre secrétaire. Il a de l’énergie, de la raison ….
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― Vous êtes recommandé par M. Chélan, c’était le meilleur curé du diocèse, homme vertueux s’il en fût, et mon ami depuis trente ans.
― Ah ! C’est à vous M. Pirard que j’ai l’honneur de parler ?
― Apparemment la lettre de M. Chélan est courte
« Je vous adresse Julien Sorel, de cette paroisse, que j’au baptisé il y aura vingt ans. Julien Sorel sera un ouvrier remarquable dans la vigne du Seigneur. La mémoire, l’intelligence, ne manquent point. Il a la réflexion. Sa vocation sera-t-elle durable ? Est-elle sincère ? »
― Ma protection n’est ni faveur, ni faiblesse, elle est redoublement de soins et de sévérité contre les vices.
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J’ai pour confidente intime une fille d’esprit, devant laquelle je vois trembler le marquis de Croisenois, ce jeune homme si poli, si doux, si brave ….
Il réunit tous les avantages de naissance et de fortune dont un seul me mettrait le cœur si à l’aise ! Il en est amoureux fou, il doit l’épouser.
Que de lettres, M. de la Mole m’a fait écrire aux deux notaires pour arranger le contrat !
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― J’en reviens toujours à mon idée, il convient que ce paysan grossier de Julien fasse un voyage. Je ne supporte plus ses compliments qu’il apprend par cœur dans quelques romans.
― Il n’en lit jamais. Je m’en suis assuré. Croyez-vous que je sois un maître de maison aveugle qui ignore ce qui se passe chez lui ?
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― Vous nous quittez, vous partirez ?
― Il faut bien que je parte, car je vous aime avec passion, c’est une faute … et quelle faute, pour un jeune prêtre !
Comme Mme de Rênal n’avait jamais lu de romans, toutes ces nuances étaient neuves pour elle.
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― Je suis mécontent, monsieur, de ce que vous passez toute la matinée sans vous occuper des enfants.
― J’étais malade
― Monsieur, croyez-vous qu’avec tout autre précepteur, vos enfants eussent fait les mêmes progrès qu’avec moi ? Si vous répondez non, comment osez-vous m’adresser le reproche que je les ai négligés ? A ces mots, M. de Rênal vit Julien installé chez M. Valenod.
― Eh bien Monsieur ! J’accède à votre demande. A compter d’après-demain, qui est le premier du mois, je vous donne cinquante francs par mois.
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Elisa, la femme de chambre de Mme de Renal, n’avait pas manqué de devenir amoureuse du jeune précepteur. Elle en parlait souvent à sa maîtresse.

Mme de Renal remarqua que Julien parlait parfois à Elisa

― C’est-à-dire que monsieur Sorel possède si peu de linge qu’il est obligé de le faire laver fort souvent hors de la maison. C’est pour ces petits soins que je lui suis utile Madame.
Mme de Renal fut touchée par cette extrême pauvreté qu’elle ne soupçonnait pas. Elle eut envie de lui faire des cadeaux, mais elle n’osa pas.
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… et moi aussi, je suis une sorte d’enfant trouvé, haï de mon père, de mes frères, de toute ma famille.
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Les enfants l’adoraient, lui ne les aimait point ; sa pensée était ailleurs mais son arrivée avait en quelques sorte chassé l’ennui de la maison. Il fut un bon précepteur.

En lui, il n’éprouvait que haine et horreur pour la haute société où il était admis ….
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"_Je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans la pauvreté et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société. Voilà mon crime [...]."
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"A la cour d'Henri III, jadis, en temps de vigueur et de force, les Français n'étaient pas des poupées. La vie d'un homme était une suite de hasards. Maintenant, la civilisation a changé le hasard ; plus d'imprévu."
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"La politesse n'est que l'absence de la colère que donneraient les mauvaises manières."
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"Qu'est-ce que soixante ans d'épreuves, mis en balance avec une éternité de délices ou une éternité d'huile bouillante en enfer ?"
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"La science n'est rien ici ! Les progrès dans le dogme, dans l'Histoire Sacrée, ne comptent qu'en apparence. Tout ce qu'on dit à ce sujet est destiné à faire tomber dans le piège des fous tels que moi."
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