Dolly disait que, lorsqu'elle était petite, elle aimait s'éveiller, les matins d’hiver, en entendant son père chanter tout en allumant le feu dans toutes les pièces de la maison ; quand il fut devenu vieux, après sa mort, elle entendait encore sa voix parfois dans le champ d'herbes. Le vent, disait Catherine ; et Dolly lui disait : "Mais le vent, c'est nous. Il recueille et se rappelle toutes nos voix et il les reproduit, il les fait parler, raconter, à travers les feuilles et les champs - j'ai entendu papa aussi clair que le jour."