Une mignonne petite histoire qui commence tout tranquillement, dans une maison où tout est endormi. Puis peu à peu entre une musique colorée, faite de rythme et de cuivres (c'est pas moi, ce sont les illustrations qui le disent). Et la maison s'éveille pour un dernier tour de piste avant de s'endormir de nouveau pour le reste de la nuit.
Une histoire bien sympathique à raconter le soir. Accompagnée d'une musique c'est encore mieux (une chanson de Zut pour ma part, pleine de punch). Une mise au calme, un dernier sursaut de vitalité, et hop la mise au dodo pour de bon.
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Très belles images qui nous amènent à faire un tour du monde original.
Evacation pleine de tendresse des relations familiales en cas de crise , ici , dans ce cas , une famille qui a dû quitter son pays à cause de la guerre ; l'histoire est à peine suggérée et ça fait son charme.
Beau livre à conseiller à tous les amoureux de livres qui font rêver.
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Nul besoin de réserver cet album un jour de froid et d'Hiver.
Le propos est bien plus.
Nous parlerons d'émerveillement, d'innocence et aussi d'enfance.
" Il neige" suivra une intrigue très simple: il se mettra à neiger.
Mais l'auteur racontera aussi en seconde lecture plus que cela.
Rappelons-nous, chers jeunes lecteurs, comment nous réagissons aux premiers flocons qui tombent?
Ne redevenons-nous pas des enfants en un instant, luttant pourtant, tenant les mêmes propos que les adultes pourtant " Il n'y en a pas assez! Cela ne va pas tenir"?
Tandis qu'un enfant s'enthousiasmera de la simple et joyeuse perspective qu'il puisse neiger, les esprits adultes, trop sérieux, forgés à entrer dans un moule de correction dans l'univers de l'auteur ou peut-être un peu aigris, diagnostiqueront seulement que ce sont des flocons de rien du tout, que cela probablement ne tiendra pas.
Cette attitude nous rappellera un dicton sur les rêveurs et que si ceux qui n'y croient plus en sont un peu blasés, qu'il ne faudrait pas en dégoûter les autres.
C'est un peu cela ici, tandis que notre petit garçon guettera le miracle de la nature, les adultes se hâteront vite vers leurs vies la tête baissée.
Le jeune personnage et l'album en économie de texte nous amuseront et, devant la neige qui se renforcera, qu'il ait raison ne sera pas le plus important.
Nous sourirons de sa fraicheur, de son enthousiasme qui détonneront avec le paysage, sérieusement comique pourtant.
La stylisation de ces personnages et des maisons, disproportionnés et de guinguois apporteront un peu de pittoresque.
Oui, nous pouvons nous dire en refermant le livre que le plus important c'est de ne pas tourner le dos aux petites choses qui nous faisaient ou nous font encore plaisir.
Un album à se relire.
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Lauréat de la Caldecott medal en 1969 pour les illustrations de The fool of the world and the the flying ship : the Russian tale, Uri Shulevitz livre ici un album poétique sur le cycle de l'eau. Les phrases courtes coulent comme l'eau de pluie le long des fenêtres. Elles s'infiltrent dans la tête du lecteur comme l'eau qui pénètre les champs, l'étang ou les vêtements des enfants qui jouent sous la pluie. L'ennui dégouline pour mieux porter la promesse d'un lendemain ensoleillé. Bref, une ode à la pluie magnifique portée par des aquarelles douces à découvrir pour une heure du conte, pourquoi pas ?
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Chelm est un village gouverné par 5 sages qui se réunissent pour prendre les décisions lors de désaccords des habitants, décisions souvent entre le comique et l’absurde, telle celle qui consiste à ne plus porter de vêtements pour qu’on ne voit plus de différence entre pauvres et riches. Hilarant
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Quel joli conte ! J'ai bien aimé cette lecture sobre et élégante sur cet homme du désert si humble et sage. Une phrase bien connue m'est apparue envers le vizir magouilleur : la bave de crapaud n'atteint pas la blanche colombe ;)
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Né à Varsovie en 1935, Uri a suivi ses parents sur un très long chemin d’exil : Kazakhstan, Paris, Israël, puis Etats-Unis. C’est au Kazakhstan, alors qu’ils partageaient un minuscule logement avec une autre famille et souffraient de la faim, que le petit Uri découvrit les merveilles de la géographie. Car un soir, au lieu du peu de pain qui leur permettait de tromper la faim, le père acheta une carte du monde. Et lorsque la faim et la colère contre le père cédèrent la place à l’imaginaire, Uri se rendit compte que cette carte lui permettait de dépasser la misère du moment en voyageant à travers le monde affiché sur le mur de la chambre. Ce très beau récit, émouvant dans sa simplicité, est illustré des magnifiques aquarelles de l’auteur, rehaussées de collages.
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A l'aube, un vieil homme et son petit fils se réveillent au bord d'un lac et assistent au lever du jour.
Un album très agréable à lire, qui appelle à la contemplation, l'observation, le calme et l'émerveillement simple du réveil de la nature.
Dès 2/3 ans.
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Un album qui propose d'entrer dans l'univers d'un petit garçon : sa chambre...
De jolies illustrations, aux tendres couleurs aquarelles (rose, vert et gris essentiellement), des traits fins et un peu biscornus qui ajoutent une touche enfantine. J'aime beaucoup la représentation du train (moins celle du canon et quand il a fallu que j'explique ce que c'était à mon fils...).
A partir de 2 ans, pour parler du monde que l'on se crée, pour explorer la chambre d'un autre enfant.
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Cet album est plein de Poésie.
Les Dessins sont magnifiques.
Par contre le texte peut paraître obscure pour des enfants de moins de 6 ans.
La relations entre le grand-père et le petit-fils est belle, elle amène à l’échange et à la vie inter-génération.
Un très bel album !
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Dans sa chambre, le petit garçon a plein de choses, mais un de ses jouets lui manque en particulier, un jouet qu'il a un peu oublié. Quand il le trouve, il décide de partager toutes ses choses avec lui.
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La tradition prétend que la ville de Chelm n'abrite que des hommes simples d'esprit. A la lecture, rapide, de cet opuscule illustré, on rit évidemment de leur raisonnement tordu. Plus proche de nous, le Groland a du s'en inspirer. L'absurde n'est pas loin.
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