A la surprise des officiers américains chargés des interrogatoires, ces hommes n'étaient pas des brutes épaisses, mais des gens cultivés, connaisseurs en belles-lettres, en philosophie et en musique, qui -on aimerait que ce ne fût pas vrai - écoutaient Mozart et lisaient Hölderlin. Ils étaient d'ailleurs parfaitement conscients de leur iniquité, raison pour laquelle ils avaient tout fait pour dissimuler leurs actes.