En Iran, on ne parlait que de l’unité de la foi et de l’action. Cette unité avait renversé le Chah et son armée. Et, si quelque chose restait nécessaire, c’était bien cette unité. Mais les Iraniens s’abusaient. Après des siècles de despotisme, ils croyaient profondément que l’État possédait la faculté particulière de se survivre à lui-même et de n’avoir jamais besoin d’être relevé.