Il serait judicieux de s’inspirer des avancées juridiques audacieuses de l’Equateur et de la Bolivie [le Buen Vivir inscrit dans leur constitution]. En effet, ne poser qu’un ensemble de droits et de devoirs à l’humanité pour édicter un code de conduite garant d’une cohabitation harmonieuse entre les humains, et les autres espèces ou écosystèmes peut s’avérer insuffisant, car la protection de la nature y est conditionnée aux respects des droits de l’humanité. Nous ne pouvons protéger le bébé si nous oublions de protéger la mère. Par une vision trop anthropocentrée du droit, en coupant notre lien ombilical avec la Terre, nous menaçons notre propre existence.