« Le déploiement des indicateurs de performance constitue un élément massif dans le passage des « mots et des choses » aux « faits et chiffres ».
Ces indicateurs ne sont en effet plus réservés à une catégorie spécifique de main d’œuvre, les ouvriers soumis à une organisation et des cadences décidées en dehors d’eux ; ils touchent toutes les formes de travail, de l’employé au cadre dirigeant, autour d’objectifs, « reporting » ou « feuilles de temps », dont la pénétration de l’informatique autorise un niveau de détail sans précédent.
L’évolution n’épargne pas la sphère publique.»
(p. 152)