Valérie Passello se présente : "Si j’étais un chat, je dirais qu’à 37 ans, j’ai déjà épuisé quelques-unes de mes neuf vies. Née un crayon à la main, ma première ambition était de devenir « dessinatrice d’idioties » (sic !). Mais mon parcours m’a emmenée vers d’autres horizons que le dessin. J’ai confectionné des pizzas, fait la plonge, travaillé dans le télémarketing, la vente en kiosque, les vignes…J’ai aussi publié un premier livre, tiens, parce que l’écriture a toujours été présente dans ma vie.
Puis j’ai trouvé « ma voix » : plutôt que de dessiner des idioties, j’en ai raconté tout plein pendant 14 ans à la radio. Là encore, même si les auditeurs ne s’en aperçoivent pas, l’écriture est un passage obligé pour prendre le micro.
Enfin, j’ai connu une période de chômage. Comme ne rien faire n’était pas une option pour moi, j’ai eu l’idée d’écrire ce livre. Je voulais qu’il soit drôle et léger : tout le contraire de la période que j’étais en train de vivre. Et je dois dire que j’ai bien rigolé en l’écrivant, j’espère que ce sera votre cas en le lisant !
Devenue journaliste en presse écrite, je vis aujourd’hui de ma plume. Je ne sais pas si je vais continuer dans cette voie pour toujours, ou si une nouvelle vie m’attend encore au tournant. L’avenir se chargera bien de me le dire. Mais je suis persuadée que, quoi que je fasse, l’écriture ne sera jamais très loin."
C’est que, las d’attendre chaque mois son maigre salaire de concierge, et persuadé d’avoir un destin bien plus lumineux que le récurage d’une cage d’escalier, Balthazar avait un grand projet.