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Mes pieds m’ont mené loin de l’ascenseur, au bout du couloir. J’ai aperçu une porte munie d’un panneau RÉSERVÉ AU PERSONNEL.

[…]

Après avoir posé mes escarpins par terre, j’ai retroussé ma jupe et tenté de refixer mon bas à la jartelle.

Une opération délicate.

Mes doigts glissaient alors j’ai remonté un peu plus ma jupe pour me faciliter la tâche. Une fois le tout en place, j’ai arrangé ma culotte bleu layette taille haute. C’est alors que j’ai repéré un mouvement dans la pièce…

J’ai redescendu ma jupe, ma bouche formant des paroles d’excuses, mais échouant à les prononcer. Je me suis baissée pour ramasser mes chaussures et j’ai couru vers la porte, passant la main derrière mon dos pour ajuster ma jupe.

Oh, non. J’avais encore les fesses à l’air.

Rouge écarlate, je me suis bagarrée avec le tissu récalcitrant, tâchant de dissimuler mon embarras afin de pouvoir présenter mes excuses à l’étranger.

Mes yeux se sont fixés sur la sculpture de chair et de sang.

Arrivant à la porte, j’ai essayé de détacher mon regard de ce majestueux spécimen de mâle qui m’observait d’un air aussi surpris que ravi.

J’ai expiré enfin, captivée par son torse hâlé et le relief exquis de ses abdominaux mis en valeur par son pantalon noir taille basse qui révélait la naissance de ses hanches. Le tatouage complexe sur son bras gauche m’évoquait un motif polynésien, avec ses entrelacs d’encre noire et son image centrale.

Les battements de mon cœur se sont accélérés tandis que je fouillais ma mémoire pour me souvenir d’où je le connaissais. Je suis restée muette d’admiration devant cet époustouflant Adonis, qui attrapait la chemise blanche suspendue au dossier d’une chaise. Il était grand et follement séduisant, il dégageait quelque chose de sauvage. La trentaine, peut-être . Ses cheveux blond foncé coupés court encadraient son visage superbe. Sa barbe de trois jours lui donnait un air obstiné et son petit sourire ironique respirait l’assurance. Ses iris verts offraient un contraste saisissant avec son teint de bronze. Son regard immense resta rivé au mien tandis qu’il passait un bras dans la manche de sa chemise, cachant le tatouage avant que j’aie pu l’étudier.

J’ai réprimé un hoquet lorsque j’ai compris que nous ne nous étions jamais rencontrés, sans doute parce que cet homme était Tobias William Wilder, un milliardaire. Il évoluait dans les hautes sphères, ce qui n’avait rien de surprenant pour ce magnat de l’industrie et inventeur de génie qui possédait TechRule, l’un des plus gros éditeurs de logiciels au monde.

Et j’avais offert à ce richissime play-boy un spectacle érotique privé.
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