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Citation de Apoapo


2. « Il y a quelques années, les Japonais ont vécu un grand chamboulement de leur masculinité. De plus en plus d'hommes, nommés "herbivores" ou 'soshoku danshi' par l'auteur Maki Fukasawa, ont montré de moins en moins d'intérêt pour les relations amoureuses, le mariage ou même le sexe. Une vision qui contraste avec l'idée jusqu'alors répandue de l'homme qui doit chercher une partenaire de façon proactive, fonder une famille et assurer, notamment financièrement. L'homme herbivore est doux, gentil. Il a ouvert la voie à un changement profond dans la société, pour les hommes comme pour les femmes. C'est le bouc émissaire idéal pour expliquer la baisse des taux de natalité et l'économie stagnante. On parle d'une "perte de virilité". Si bien que le chanteur Gackt a organisé en 2010 un concert réservé aux hommes, pour leur transmettre son énergie "carnivore". Les carnivores, ou 'nikushoku danshi', ont la réputation d'être des chasseurs, des dons Juans. Ils ne sont pas timides, eux, et savent parler aux femmes.
Cette dualité a donné lieu à tout un classement détaillé. On parle de "chou farci", 'roru kyabetsu', tiré de l'anglais 'cabbage roll'. Ceux-là semblent doux et inoffensifs comme les herbivores, mais cachent en réalité la personnalité d'un carnivore. À l'inverse, les "asperges enroulées de bacon" ressemblent en apparence aux carnivores mais sont passifs et timides. Ni vraiment herbivores, ni carnivores : on recense les types "poisson", "poulet", ou encore "lait de soja", et plein d'autres. » (pp. 102-103)
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