Mon cœur s'envole alors vers l'Éden de ma vie,
Vers les temps si heureux où pourtant j'ai souffert ;
Alors forêt et lacs, mers, et fleurs et étoiles,
Entonnent pour moi seul un hymne sans limites.
Et ainsi solitaire, lorsque dehors il neige,
Ma pensée se promène sur de beaux arcs-en-ciel,
Jusqu'à ce que le feu et la lampe s'éteignent.
Et que mon petit chien saute de mes genoux.
(fin du poème « Les soirs à Mircești », dans la traduction d'Andrée Fleury Gropeanu)