Elle s'appelait Aziza D., mais, pour plaisanter, Hubert Selbie la surnommait Jazziza. Avec elle, le monde lui semblait moins réel, léger comme les brumes de mai, enivrant comme la fumée du chanvre indien. Les après-midi se traînaient lentement, agrémentés par le ténor mélancolique du saxophone de Coleman Hawkins. p 105