Le mistral et la maladie continuent leur travail de sape. Pas un jour ne passe sans qu'un convoi ne se dirige vers la pinède où les pelles s'activent. Chaque enfant inhumé a droit à une pierre blanche. Confiés à la terre avec les gestes du boulanger qui enfourne la pâte, les enfants morts sont le pain quotidien des exilés.