Et un jour je t'ai demandé si tu avais gardé ces lettres. Tu m'as regardé avec un sourire bref et réprobateur. Je les ai déchirées, naturellement, as-tu dit, et pourquoi les aurais-je gardées ? J'aurais voulu les relire, les avoir, ai-je dit. Pour récupérer ce que j'ai été en elles et ce qu'il y a eu en elles de toi. ( p. 31)