La parole s’éloigne de vous tout naturellement, devenue inutile et déplacée. Ombreuse et douce, la mousse épouse la terre, la couvre d’un manteau et pas d’avantage on n’en peut isoler les brins que les flocons. Elle est le printemps perpétuel comme la neige est l’hiver, et comme elle, restitue le monde à son silence.