La découverte de l’Italie passe par la maîtrise du vocabulaire du café : café lungo (qui se dit caffè alto à Florence !), café ristretto (qui correspond à notre expresso, mais tellement concentré qu’il n’y en a qu’une gorgée), macchiato (« taché » d’une goutte de lait, comme la « noisette » parisienne), ou corretto, agrémenté d’un peu de grappa, l’eau-de-vie. Si vous refusez l’alcool, le café sera « liscio », et sans sucre il est « amaro ». Le café que nous faisons nous, Français, avec beaucoup d’eau, s’appelle le café americano, vous suivez ? Il est inévitablement qualifié de « ciofeca (jus de chaussette) » ou, comme on dit ici, de « zoza », qui vient de « sauce ».