Je repense à ces rencontres éphémères. En un sens, j'admire la sobriété de vie de ceux qui possèdent très peu. Préoccupés avant tout par les tâches quotidiennes, comme faire une corvée de bois pour se chauffer ou vendre des fruits et légumes au marché contre une poignée de riz, ils se distancient du rythme de vie effréné, des injonctions du "paraître" et du tourbillon de consommation urbain, qui assassinent l'intériorité. D'une certaine manière, je ressens comme de l'envie car ils touchent du doigt une forme de sincérité de l'existence.