Mais qu’importe ! l’herbe est verte,
Et c’est l’été ! ne pensons,
Jeanne, qu’à l’ombre entr’ouverte,
Qu’aux parfums et qu’aux chansons.
La grande saison joyeuse
Nous offre les prés, les eaux,
Les cressons mouillés, l’yeuse,
Et l’exemple des oiseaux.
L’été, vainqueur des tempêtes,
Doreur des cieux essuyés,
Met des rayons sur nos têtes
Et des fraises sous nos pieds.