« -Et ça ne te lasse jamais? Les soirées ne se res-
semblent pas trop? »
T'ai fait non de la tête et cherché des arguments.
J'aurais pu lui parler de la pauvre routine de mes journées, de mon ennui au travail et de tous les petits gestes répétés du matin au soir, se lever, s'habiller, partir de chez soi en prenant les clefs, revenir et se recoucher, tout cela mécaniquement, à l'aveugle, comme on sinue sans se cogner dans l'obscurité d'une chambre connue par cour. Mais je me suis ravisé pour ne pas plomber l'ambiance.