A l’opposé, si des révoltes antifiscales ont dans le passé été porteuse de la rébellion des pauvres contre l’injustice sociale et l’arbitraire des puissants, depuis la fin du 19e siècle la contestation du principe même de l’impôt vu comme manifestation insupportable de l’action confiscatoire de l’État, s’affirme de plus en plus comme étendard de la réaction et du refus des possédants de tout empiétement sur le droit de propriété privée revendiquée comme absolu.