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Citation de Dionysos89


Dorothée Pineau est une femme du centre, donc de droite, diront certains. Dans sa jeunesse, elle a milité pour Raymond Barre. En 2007, elle a dirigé la campagne de François Bayrou. « Mais je l’ai quitté quand il a refusé de soutenir Nicolas Sarkozy », raconte-t-elle. Après la défaite de son poulain, elle retourne au Conseil d’État le temps de souffler. Puis elle prend la direction des chambres de commerce.
En 2013, des chefs d’entreprise lui proposent de s’occuper d’un autre poulain : l’industriel Pierre Gattaz, qui brigue la succession de Laurence Parisot à la présidence du patronat. Avec lui, « cela a été le coup de foudre », lance-t-elle, toute chose. Enthousiasmée par son programme ultralibéral, elle accepte. Mais elle aimerait bien mêler l’aventure du privé et le confort de l’État. « J’ai demandé au vice-président du Conseil d’État de me mettre en détachement au Medef, et non en disponibilité, afin que mon ancienneté et mes droits à la retraite continuent à s’accumuler, dit-elle en toute franchise. C’est ce que l’on fait quand on va dans un établissement public. » Elle ajoute, le plus sérieusement du monde : « Je lui ai expliqué que c’était un peu pareil, qu’au Medef j’allais travailler pour l’intérêt général » ! Un peu comme à la Fondation de France, quoi. Elle ne comprend toujours pas bien pourquoi cela lui a été refusé.
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