Elle se demandait si l’assurance avec laquelle les commentateurs faisaient valoir leurs prédictions n’était pas liée à leur certitude confortable qu’on avait oublié celles qu’ils tenaient dix ans plus tôt, qu’on ne lirait plus celles-ci dix ans plus tard, et que leurs articles ne risquaient pas non plus de tomber sous les yeux de lecteurs issus de pays plus pauvres ou moins démocratiques...