Lettre à Théo, le 9 avril 1888
Hier j’ai encore vu un combat de taureaux, où 5 hommes travaillaient le boeuf avec des banderilles et des cocardes. Un toréador s’est écrasé une couille en sautant la barricade. C’était un homme blond aux yeux gris qui avait beaucoup de sang-froid. Ils disaient qu’il en aurait pour longtemps. Il était habillé en bleu céleste et or, absolument comme le petit cavalier dans notre Monticelli à trois figures dans un bois.