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Citation de AuroraeLibri


Il entre dans la vie à seize ans ; en juillet 1869, grâce à l’oncle Vincent, ancien négociant en objets d’art, qui vivait à Princenhage dans une paisible retraite, le directeur de la succursale à La Haye de la maison Goupil le prend avec lui. Comme nombre de Van Gogh du temps passé, le voici dans le commerce des tableaux. C’est un employé modèle, exact, consciencieux. Peu à peu, son jugement se forme. De La Haye, il est envoyé, toujours chez Goupil, à Bruxelles. De plus en plus il s’intéresse à tout ce qu’il voit ; et il parcourt les musées royaux. Il lit beaucoup – tout ce qui lui tombe sous la main. Un jour, en août 1872, Vincent va rejoindre son frère à Oosterwyck, tout près d’Helvoirt, petit village où son père a été appelé. Théo a quinze ans ; mais il est d’un esprit déjà très ouvert et précocement averti. Vincent découvre, dans le petit frère, presque un homme. Dès son retour, il lui écrit. Alors commence cette correspondance qui va durer, sans interruption, jusqu’à sa mort – et dont pas une ligne, peut-être, n’a été perdue.
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