Et puis on n'a jamais fini d'explorer le désert, ce désert fantasque comme une bête sauvage, fascinant comme une grotte mystérieuse, attirant comme lesprit du mal. Parfois, sa fureur se réveille. Il lance des vagues de sable à l'assaut de l'oasis et de notre maison, et nous le maudissons. Et puis, lorsque le sirocco brûlant s'est apaisé et qu'une nouvelle aube se lève, jetant sa lumière bleue sur l'horizon sans limite, alors, nous nous laissons à nouveau envoûter par sa beauté irréelle.