Les infirmières
Elles ont choisi en toute liberté
Un chemin d'abnégation, de courage,
Aujourd'hui, je voulais les citer
En quelques mots, sur cette page.
Souvent, le cœur au bord des larmes,
Oubliant leurs soucis personnels,
Quand fatiguées, leur corps fait mal,
Elle s'affairent de plus belle.
Les infirmières sont un essaim d'abeilles.
Volant, butinant de chambre en services
Pour apporter fleurs et miel,
Aux malades les plus tristes.
Existe-t-il un plus beau métier
Que celui de s'oublier soi-même ?
Existe-t-il un plus beau métier,
Sur cette terre, pour dire « je t'aime ».
(p. 42)