On arrête.
Précisément pour ne pas laisser se terminer notre histoire, tenter de respirer à nouveau, sentir l’air emplir mes poumons dévastés, mon cœur anéanti, contrecarrer l’absence par l’absence, le silence par le silence, le manque par le manque, le vide par le vide, le rien par le rien ou le tout peut-être, un ailleurs, d’autres parfums d’autres lumières d’autres couleurs le soleil le vent la langue la distance, une tentative d’être au monde sans elle, hors d’elle, hors d’elle et de moi qui suis elle.