Je ne demande aucun soulagement ; la mort est ce que je veux, ce que j'implore, ce que je souhaite ; mais, pour redoubler mes supplices, la nature m'enchaîne à la vie. Tantôt je me plains, tantôt je m'abhorre : des larmes, des accès de fureur et des larmes encore ; voici dans quelles vicissitudes éternelles, horribles, insupportables, s'écoulent mes jours infortunés.