La solution de partition, au sens de chacun chez soi, est impossible sans apartheid. Reste le partage. La partition, c'est deux tables différentes, du chacun chez soi, chacun pour soi. Le partage, c'est partager une même table. C'est le triomphe de la mixité, du sécularisme, du «cohabiter ensemble» ... Ce n'est pas vivre à gauche ou à droite d'une ligne de séparation ou du mur, c'est partager le même espace, les mêmes droits et les mêmes devoirs, même si les différences culturelles et les histoires existentielles ne sont pas oubliées pour autant. Heureusement que l'avenir, comme la vie et l'Histoire, est imprévisible.