LE MUR QUI SE BÂTIT LUI-MÊME
Éclairs dissipés, nuées excessives,
puis, en bas, la terre abasourdie
par le vent. Mais à l’endroit
le plus réceptif
se dresse le mur qui se bâtit
lui-même, et cela de telle façon
qu’il ne pouvait autrement.
Il n’esquive pas les soupçons
qu’il s’écroulera le temps venu,
vers l’omission inattendue,
de même d’ailleurs
qu’il ne s’oppose point à rester là
jusqu’à la lassitude... Mais
que de portes secrètes
pour les êtres au destin en retraite !