Je pensai à la vanité de mon existence, au néant de la vie qui n’est rien d’autre qu’une ligne droite fuyant dans l’espace, une ornière dans un champ enneigé, une fumée évanescente. “Quelque chose” commence là où ma ligne en croise d’autres, là où la vie pénètre celle d’autrui. Toute existence est inexistante si elle ne se reflète en personne ou en rien. L’être humain n’existe pas tant qu’il ne se regarde pas dans un miroir.