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3.75/5 (sur 4 notes)

Biographie :

Wayne Liquorman était à la fois un chercheur spirituel et un père de famille avec une entreprise d'exportation prospère, lorsqu'il rencontra son premier et dernier gourou, Ramesh Balsekar, en septembre 1987. En avril 1989, le processus de recherche prit fin lorsque l'illumination passa par le mécanisme corps-esprit appelé Wayne.

Wayne décrit l'événement comme étant «d'intérêt uniquement pour les chercheurs». Son premier livre, No Way: A Guide For the Spiritually 'Advanced' a été publié en 1990 sous le nom de plume Ram Tzu parce qu'il «ne voulait pas qu'un groupe de misérables chercheurs encombre son salon».

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Quelque huit ou dix mois après que l'événement se soit produit à travers moi, je me trouvais en Inde auprès de Ramesh évoquant combien toute cette question d'illumination était hors de propos et à quel point le langage est ma­ladroit pour en parler. Je lui confiais que si quelqu'un me demandait: « Êtes-vous illuminé? » je ne pourrais que répondre : « Non. » (pour la bonne raison évoquée plus haut — il n'est personne pour être illuminé). Et sa réponse fut: « Tu devrais répondre: Non, mais il y a compréhension ici. » Et le ici ne se situe pas dans la viande. Le ici se tient dans cette présence, en l'instant même. En ceci. Et Ramesh exprimait là un merveilleux jalon du dispositif d'orientation que représente cet Enseignement.
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Dit simplement, la Conscience est la seule réalité et elle est manifeste en tant que cet univers, qui dans sa nature est conceptuel. Il est perçu à travers des organismes sensibles, pas nécessairement humains, mais par des structures dotées de sensibilité. Sa perception est un enregistrement que nous pouvons appeler un concept, signifiant qu'il n'a pas de nature indépendante. L'univers manifesté n'a pas de structure indépendante. C'est aussi ce à quoi sont parvenus de nombreux physiciens théoriques, affirmant que ce qu'est une chose est dictée par ce qui en prend la mesure. Et l'instrument de mesure ultime est l'organisme percevant lui-même. La nature de cet organisme va dicter la nature de ce qui est manifeste. Par conséquent, il n'est pas de réalité existante indépendante de la perception dans tout l'univers manifesté. La seule "chose" réelle n'est pas une chose ; c'est cette Conscience impersonnelle, qui est tout.
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J’étais simplement en chute libre dans ce puits sans fond d’immense douleur… et cela s’assombrissait et devenait plus atrocement douloureux à chaque seconde. J’avais le sentiment de tomber dans cette fosse abyssale de souffrance qui était toute la souffrance ayant jamais existée. Et puis il y eut un lâcher-prise. Une dissolution, une fusion, si vous voulez, avec cette souffrance. Apparut alors la certitude que rien ne pouvait me faire du mal parce qu’il n’existait pas de moi à blesser… il n’y avait plus de séparation. L’expérience reflua, je cessai de pleurer et pensai : « Quelqu’un va me poser des questions là-dessus, je ferai bien de cosigner ça par écrit. » (rire) Et cependant, une partie de cette connaissance est exactement ce que je n’ai cessé de dire tout du long… « littéralement, rien ne s’est produit. » Cette Compréhension n’avait jamais cessé d’être là. Ce qui se dissipa, c’est un voile illusoire, par quelque chose de substantiel. Il n’y eut rien du tout de changé. Tout était exactement tel que cela avait jamais été et serait jamais. Tout ce qui était, était parfait. Tout, simplement, ETAIT.
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Ce vers quoi pointe — pointe — cet Enseignement de non-dualité est que la vie et la mort, la santé et la maladie sont des choses qui arrivent. Elles vont et viennent en tant que partie de ce miraculeux mouvement de l’univers, elles font part du tissu de l’existence manifestée. Des corps sont créés à travers lesquels (ce que nous nommons) la santé et la maladie surviennent. Dans l’acceptation de la réalité sous-jacente que tout cela fait partie d’un fonctionnement parfait, votre résistance à ce qui est s’amenuise et la souffrance relative à ce qui se produit diminue. Vous avez toujours les mêmes choses à affronter. Vous devez toujours résoudre les problèmes de votre vie. Cependant, en l’absence de ce sentiment que ce qui arrive est un vice de l’Univers, il y a plus de force, plus d’énergie, plus de ressources intérieures pour faire face à ce qu’apporte la vie. C’est parfois déplaisant, il arrive même que ce soit terrible, mais ce que nous appelons « souffrance » résulte de la conviction que ce qui arrive ne devrait pas arriver.
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J’entretenais une relation amoureuse avec deux femmes à la fois, et à mon retour d’Inde où je rendais visite à Ramesh… c’était en 1989… ces deux femmes sont venues me voir dans la même semaine pour me dire qu’elles m’aimaient infiniment mais me quittaient pour céder la place à l’autre. Et lorsque la deuxième vint m’annoncer sa décision […]
Lorsque cette femme vint me dire qu’elle allait devoir me quitter malgré l’amour qu’elle éprouvait pour moi, je ressentis un poids terrible, une profonde tristesse m’envahir. Et je commençais à pleurer. Et cette tristesse commença à croître. Elle continua à gonfler. Je sanglotais de plus belle, et cette profonde, très profonde tristesse continua à me submerger par vagues successives comme autant de lames s’abattant sur moi. Et finalement je me retrouvais en train de tomber. J’avais littéralement l’impression de choir dans une fosse, un horrible abysse de souffrance, et le corps secoué de sanglots. Et cela avait cessé d’avoir quoi que ce soit de commun avec quelque chose du domaine fini.
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L’acceptation dont je parle n’est pas approbation. Elle ne signifie pas qu’il vous est demandé d’aimer ce qui arrive ou de vous retenir de faire quelque chose pour le modifier. L’acceptation est que cela existe, tel que c’est maintenant, en tant que part d’un fonctionnement plus vaste et que le retour à la santé, par exemple, devrait-il se produire, existe également en tant que partie de ce fonctionnement plus vaste. Des changements ont donc lieu. C’est la trame même de la manifestation : la santé se meut en maladie, la maladie se meut en santé ; il y a mouvement continuel. C’est le flux et le reflux de l’Univers. Nous pouvons nourrir une préférence pour une situation plutôt qu’une autre, mais quand l’une est considérée a contrario comme la seule qui devrait exister, la souffrance est alors inévitable.
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Lorsque je parle d’Illumination, j’en parle de façon très, très spécifique, et c’est extrêmement simple. Chez les humains, vers l’âge de deux ans et demi, survient une profonde transformation qui, d’êtres spontanés et voguant librement au gré des flots de la vie, nous change en créatures en lesquelles tout se met à graviter autour de « Moi ! », du « à Moi ! » et de la façon d’obtenir ce que « Je » veux et ce dont « Je » pense avoir besoin. C’est l’instant où s’active ce faux sentiment d’être auteur (FSA)1. Cela arrive à quasiment tous les êtres humains. C’est le sentiment erroné que « je », en tant que cet organisme corps-mental, suis la source qui fait arriver les choses.
C’est ce sentiment erroné d’être auteur qui crée la souffrance, parce que la nouvelle perception est que « je » suis aux commandes, que j’ai un contrôle sur les choses. Cependant, il se présente continuellement l’évidence du contraire — l’évidence que « je » ne suis pas en contrôle. Une puissante tension est donc établie.
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L’Illumination est l’absence du mouvement entre l’expérience d’être Un et l’expérience d’être séparé. Les mystiques avancent souvent que ce qui demeure, lorsque vous mettez de côté cette expérience de l’unité et du séparé, c’est Unicité car c’est tout ce qui est et est à jamais. Cela se trouve simplement masqué par le mouvement dualiste. La tentation est d’imaginer — et elle est renforcée par des milliers d’années de description de cet état par des sages — que ceux-ci font de façon continue l’expérience de cette unité dont le chercheur fait temporairement l’expérience. Ce n’est pas le cas.
Essentiellement, ce que cherche le chercheur spirituel, c’est d’avoir une pièce à une seule face. Ce fantasme est d’avoir uniquement la face de l’expérience non duelle, unitive, sans sa contre-partie qui est l’expérience de séparation. C’est une idée très attrayante. Il est très attrayant d’imaginer avoir le bon sans le mauvais, ce qui est sain sans ce qui est corrompu, la joie sans la peine, mais jusqu’ici cela n’a pas été la nature de l’univers manifesté.
Tant que nous sommes dans cet univers manifesté, il n’est pas d’échappatoire à sa structure dualiste. Ce vers quoi pointe le sage est une Transcendance qui embrasse l’univers manifesté dualiste mais qui est elle-même sans forme ni caractéristique. Quand le sage parle du sans qualité il ne peut le décrire qu’en termes qui correspondent à l’expérience qu’a le chercheur de l’état unitif. Le chercheur se dit alors : « Ah ah, je sais ce qu’est cet état, j’y ai été, je l’ai ressenti et j’adore ça. Et en plus, je le veux pour toujours !»
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Tout est conscience. Tout ce qui se produit ne peut être autrement. Ceci n'est pas pour dire que cela ne vas pas changer dans la minute qui suit. Mais en cet instant précis il ne peut en être autrement. Et reconnaître cela est acceptation, la reconnaissance que ceci est, est la paix.
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Peut-être avez vous remarqué que l'acceptation est imprévisible. Vous ne pouvez la provoquer vous-même! En dépit de vos meilleures intentions, de vos plus valeureux efforts, l'acceptation a le chic pour vous glisser entre les doigts. L'acceptation survient, comme le fait la non-acceptation. Elle survient. L'acceptation peut surgir à tous instants et sans avertissements, sans préparation.Vous ne pouvez la fabriquer. Et reconnaître que vous ne pouvez la fabriquer, est en soi l'acceptation.
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