Qu'il était bon le vent, au Kenya, qui m'assourdissait, qui me prenait, qui me calfeutrait, doux, sournois, insistant, omniprésent ! Il m'hypnotisait, m'ensorcelait, m'embaumait, il me coupait le souffle et faisait naître des idées folles. C'est l'Afrique, c'est loin... Je pleure le vent de la Côte, qui charrie des parcelles infimes d'eau, de la poussière de corail, tout est fini pour moi.