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Citation de Satine


Satine
24 décembre 2010
Passée ma déception, place maintenant à quelques extraits qui peut-être vous donneront envie de vous laisser séduire et de vous faire votre propre opinion….
« La noblesse de la vie est de faire ainsi : quand par un tel couple, tous deux pouvant nous aimer d’un mutuel amour, j’enjoins au monde, sous peine de châtiment de nous contempler tels, haut dressés, inégalés. »

« Voyez-vous cela ! Si elles avaient en main de quoi me faire cocu, non seulement elles se feraient elles-mêmes putains, mais encore elles le deviendraient. »

« Eh bien ! Monseigneur, offrez aux Dieux un sacrifice, en signe d’action de grâce ; quand il plaît à leurs déités de couper d’un homme sa femme, l’homme est renvoyé aux tailleurs de cette planète ; cela confirme que, lorsque les vieilles robes sont usées, il y a toujours des bouts pour qu’on en refasse des neuves. Oh ! S’il n’y avait d’autres femmes que Fulvie, oui, quelle déchirure ! le cas vaudrait qu’on se lamentât ! mais, à dire vrai, cette perte s’auréole de consolation ; votre vieille chemise, met bas un petit jupon tout neuf et, à dire vrai, je suis persuadé qu’un oignon verse assez de larmes pour bien arroser son chagrin.
- Le remue-ménage qu’elle a fait dans l’Empire ne peut supporter mon absence.
- Et le remue-ménage que vous avez fait ici ne peut plus se passer de vous. Celui surtout avec Cléopâtre qui dépend entièrement de votre…. Maintien dans les lieux. »

« Jamais il ne la quittera. L’âge ne peut la flétrir, ni l’habitude user son infinie variété. Les autres femmes rassasient les appétits qu’elles alimentent. Mais elle affame la même où elle assouvit car les plus viles choses deviennent, en elle, si vraies que les prêtres sacrés ne peuvent que bénir ses débordements. »

« O Souveraine maîtresse de vraie mélancolie, dégoutte sur moi le brouillard empoisonné de la nuit, que la vie, cette rebelle à mon désir, ne s’accroche pas à moi plus longtemps : jette contre le dur silex de ma faute mon cœur séché par la douleur, qu’il éclate en poudre, et que finissent toutes ces sales pensées ! »

« O cette âme félonne d’Egypte ! Ce charme terrifiant dont un regard impulsait mes armées et les rappelait, dont le sein était mon diadème, ma fin dernière ! Comme une vraie gitane, par un tour de passe-passe elle m’a amené jusqu’à l’aubier même du désastre. »

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