Dans le tiroir du mendiant, dans son tiroir secret, qu'il transporte avec lui sous la pluie, dans la nuit, sous les porches d'église et dans les halls de gare, il y a les plans d'une maison. C'est une maison simple et un peu compliquée, dans laquelle il ne mettrait que le strict nécessaire, et aussi, peut-être, un peu de superflu : des vieux journaux, des vêtements trop grands, des livres mensongers et d'autres choses inutiles, parce que sans superflu, ce n'est pas une maison d'homme.