Brétigny, ce n'est pas chez moi, cela reste chez Yvonne. A part mon bureau, où j'avais mis à l'abri le plus possible d'objets rapportés de mes séjours, où je gardais mes photos, mes liasses d'archives, mes livres, le reste de la maison ne m'a jamais appartenu. J'ai vécu des années retranché dans cette petite pièce dont je fermais la porte à clé en sortant. Sans grande illusion sur l'efficacité du verrouillage. Je m'y sentais toutefois à l'abri au milieu de mes bronzes et de mes ivoires d'Indochine, de mes tikis d'Océanie.