Il disait, dans la tranchée tortueuse aux postes saillants, que la guerre sa fait belle parfois. Qu'elle se pare de mitraille et se farde de noir. Que, la nuit, elle part en mille obus qui éclairent notre paradis de bois brûlés. Il se trouvait de l'élégance et du gracieux dans la boue et le sol retourné, du symphonique dans la cadence des obus, de l'orgasme dans la saccade des salves.