Depuis que les nazis sont au pouvoir, les défilés, de jour comme de nuit, se répètent, plusieurs fois par semaine. L'Allemagne marche au pas. En un claquement de doigts, tout a changé, jusque dans le cœur des Allemands. Furtwängler a qualifié cette politique de cochonnerie. Goebbels a menacé le maestro, mais le Führer a tranché : personne ne touche à l'idole des Allemands. Comme Strauss, Furtwängler fait désormais partie des projets nazis. La nouvelle Allemagne se doit d'avoir ses monuments, vivants si possible. Les deux hommes deviennent son escorte sonore.