Il faut décrire les paysages, la flore, la faune et dans ces considérations, Henri d’Orléans excelle, met un nom sur les arbres, décrit chaque oiseau rencontré, collectionne leurs dépouilles, agit en naturaliste chasseur, l’époque semblant incapable de générer d’autres pratiques. Il faut tuer. Comme le formule l’historien Romain Bertrand à propos de Wallace, merveilleux naturaliste de l’Amazonie brésilienne et de l’Indonésie, alors qu’il vient de décrire avec une grande qualité littéraire les petites bêtes qui l’intéressent, « ce que Wallace ne dit pas, ce qu’il ne lui vient même pas à l’esprit de dire, c’est que toujours l’émerveillement précède le massacre ».