Pour l’auteure Yara El-Ghadban:
Les principaux récits autour de Sharon sont des récits fondamentalement
politiques, militaires, masculins…Moi personnellement, je voulais, sans
justifier et sans pardonner, tout simplement écrire la part humaine, la part
féminine. Les premières choses qu’on élimine dans les guerres et les situations d’oppression sont l’humanité, l’intimité, la féminité…Aussi, moi-même je voulais comprendre. J’ai écrit ce roman pour moi, pour la femme palestinienne que je suis et qui est toujours perplexe face à la violence dont sont capables les humains…