La voix chaude du violoncelle semblait flotter vers moi comme s'il me serrait dans ses bras. Peut-être à cause du vent qui soufflait, de temps en temps le son se mettait à trembler comme s'il était sur le point de disparaître, sans que pour autant l'archet arrêtât de glisser sur les cordes.
Tout autour et jusqu'à l'horizon, il n'y avait rien d'autre que le rouge des coquelicots. Les tiges se courbaient et les pétales oscillaient au rythme de la musique.