- Et comment va votre famille maintenant?
A ma question, M.Simkin ferma les yeux. Un silence lourd régna dans la pièce...
- Mes parents, ma femme, mon fils de cinq ans, ma fille de sept ans, mes frères, toute ma famille...ils étaient vingt-trois. Ils sont tous morts. Je ne dois ma survie qu'à ma présence à l'extérieur de la Pologne en raison de mes activités au sein de l'association d'aide aux réfugiés.
Il me raconta son histoire avec une émotion contenue, en découpant chaque mot comme s'il se tailladait le corps. Sans trouver de paroles pour le consoler, je l'écoutai en silence.