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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Versailles (Yvelines) , le 18/-8/1843
Mort(e) : 1899
Biographie :

Yveling Rambaud u tilise le pseudonyme de Ram comme chroniqueur pour "La Liberté" et "La Vie parisienne"
Romancier et auteur dramatique

Autres formes du nom :
Yveling Ram-Baud (1843-1899)
Y. R.-B. (1843-1899)
Yveling RamBaud (1843-1899)
Pipe en bois (1843-1899)
Frédéric Gilbert (1843-1899)

Source : databnf
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
MADELEINE LEMAIRE
Sa tante, avec laquelle elle vit, est la célèbre miniaturiste Mme Herbelin, qui joignit la grâce savoureuse de Mme de Mirbel au dessin serré et au chaud coloris d'Isabey; les oeuvres de Mme Herbelin sont fort recherchées aujourd'hui. Il est hors de doute que l'influence de cette remarquable artiste pesa sur les destinées de sa nièce.
Toute petite, Madeleine crayonne, peinturlure ; à quinze ans elle expose son premier portrait! Dans ses entours, à l'envi, c'est à qui l'encouragera à persévérer.
Il n'est pas jusqu'au spirituel et vieux Rossini qui ne se prête, de bonne grâce, aux fantaisies de l'artiste en bourgeon, livrant sa tête glabre, toute ridée, emperruquée de noir, au crayon de l'enfant, sans que la pose, de face, de profil, le fatigue jamais ou, du moins, qu'il s'en plaigne. Chaplin devint son professeur.
Puis ce fut la série de tableaux où les belles dames à panier, en des attitudes de menuet, mouche assassine aux lèvres, poudrées à frimas, s'agrémentent de cadres à rocailles.
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Que de belles pivoines épanouies sur les éventails de Duvellefoy, sans compter cette suggestive couverture des Fleurs du Mal, mises en musique par Gustave Carpentier, couverture où s'élancent pour retomber en grappes fantastiques, les plus mystérieuses orchidées.
Cette passion de la fleur devait la mener à la peinture décorative fatalement. Dans ce genre, qu'elle est la seule femme à traiter, elle compte les succès par gerbes. Nombreux sont les plafonds, les panneaux qu'Abbéma a peints dans les hôtels particuliers en ce Paris des élégances raffinées. Sa gloire va plus loin. Le richissime Américain Jordan Marsh lui a confié la décoration du palais qu'il s'est fait construire à Boston.
Mais la peinture ne l'empêche pas d'être charitable au pauvre monde. L'offrande de son art ne se fait pas attendre, — elle n'a jamais su refuser!
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LOUISE ABBÉMA
Vue de profil, c'est la tête de Louis XV jeune : même nez aquilin infléchi à sa fin, même lèvre bourbonienne et gourmande. Elle pourrait se réclamer de cette origine non sans quelque vraisemblance et prendre pour blason l'écu de France avec la brisure — elle aussi.
Louise Abbéma est l'arrière-petite-fille de ce beau comte Louis de Narbonne, bourreau des coeurs en même temps que diplomate habile, et de l'exquise Louise Contât, l'interprète préférée de Beaumarchais à la Comédie. Or, Louis de Narbonne, qui passa par les postes les plus élevés, ne dut, dit-on, qu'à sa naissance les faveurs continuelles dont il fut l'objet. On racontait tout haut qu'il était le fils du Bien-Aimé. Mme de Staël, qui l'aima et le protégea à son tour, quand arrivèrent les jours sombres de la Révolution, ne dédaigna pas de laisser s'accréditer une légende qui rehaussait encore à ses propres yeux les mérites, déjà nombreux, d'un amant adoré.
Alors, Louise Abbéma serait la descendante d'un roi de France?
Ne remontons pas si haut : elle est la fille de ses œuvres.
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Comme Léopold Stevens, Paul Lazerges est, en même temps que du nom, héritier de la carrière paternelle avec quelque différence dans la manière, imitant en cela les autres fils à papa — ceux de la littérature — tels que Dumas fils, Feydeau, Léon Daudet, Lavedan, pour ne citer que ceux qui nous touchent de plus près.
Paul Lazerges est donc ce qu'on appelle un peintre orientaliste. Il ne suffit pas, pour appartenir à cette classification, d'écrire d'une brosse agile un ou plusieurs palmiers, des maisons d'une blancheur aveuglante et des nègres à sept reflets, comme les chapeaux du toujours correct M. Arthur Meyer. Mais il est de toute nécessité de pénétrer le mystère des contrées où poudroie le soleil brûlant, d'en dégager la poésie, d'y faire vivre les arbres, les bêtes, les gens attachés à leur sol. C'est vers ce but que M. Lazerges, marchant sur les traces de son père, a porté ses efforts et il l'a atteint à la satisfaction de tous.
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JOSEPH BAIL
La tête d'un huguenot jeune peinte par le Tintoret; et de fait, dans la pâleur de son visage maigre, réfléchi, mélancolisé de deux yeux noirs et d'une barbe longue, endeuillée, taillée carrément, il semble un portrait sorti d'un des cadres des Offices.
Il n'avait pas encore treize ans qu'il exposait pour la première fois !
Comme les Vernet, comme les Stevens, les Bail sont trois. Jean-Antoine a fait l'éducation de ses fils Franck et Joseph, sans compter les longues et studieuses stations de ce dernier au Musée du Louvre.
Joseph Bail est vite arrivé. Descendant direct de Chardin, de Bibot, de Vollon, il a su, tout en s'inspirant de ces maîtres, apporter dans son oeuvre une note personnelle. Nul, avant lui, n'a fait briller d'un aussi fulgurant éclat les cuivres rouges de nos chaudrons ou des dinanderies flamandes.
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JEAN BÉRAUD
Pourrait-on se douter que cet aimable gentleman, au grand air, correct en sa tenue, d'éducation parfaite, qui s'est fait la spécialité de peindre les Parisiennes à la ville ou dans la country, annotateur jaloux des multiples transformations de la mode, du Smart, du dernier cri de la vie luxueuse et désoeuvrée, auquel n'échappent ni les combinaisons de dentelle, ni le mariage harmonieux des fleurs, des plumes et des rubans, ni la coupe d'une jupe, ni le talon plat ou pointu d'un soulier à boucles ou à bouffettes, a commencé, sortant de l'atelier Bonnat, par suivre les conseils de Manet, de qui il fut le jeune ami?
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Les peintres sont heureux, les dieux leur restent fidèles, la renommée les comble. Alors que la Critique n'existe plus pour les historiens, les romanciers, les poètes, que l'héritage de Sainte-Beuve est réduit à l'expression la plus sommaire et qu'on en arrive à regretter même Pontmartin, l'oeuvre des peintres, elle, toujours a des cicérones, des parrains, des Dangeau; plusieurs fois l'an, des spécialistes se mobilisent pour elle, et dans les journaux, si inhospitaliers à tout ce que n'était pas une solide et sainte réclame, les salonniers, sans qu'on leur mesure l'espace, s'étalent.
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René Gilbert, le beau Gilbert, comme rappellent encore ses camarades, un des rares Parisiens de troisième génération, passe par l'École des Beaux-Arts — atelier Gabanel — envoie aux divers Salons la Teinturerie des Gobelins, Un Aquafortiste, peintures où s'affirme déjà la puissance de sa palette, puis ce Ravaudeur de tapis, pastel qui fait merveille au Luxembourg et, tout à coup, devient le peintre attitré, disputé, des femmes les plus élégantes, les plus nobles, les plus riches, le peintre aussi de leurs chères et mignonnes progénitures?
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