Le scepticisme est sain (il nous évite de sombrer dans l'anthropomorphisme), mais il devient gênant quand des éthologues répugnent à utiliser certains mots comme « émotions », « empathie » ou « mémoire épisodique », et parlent plutôt « d'états affectifs », de « comportements pro-sociaux » ou de « episodic-like memory ». Ou encore quand ils imposent des critères démesurément hauts pour accorder une compétence aux animaux. Ironiquement, quand on utilise pour des animaux non humains des protocoles développés pour tester des bébés humains, les résultats sont prix avec plus de scepticisme.