Yves Carl

Le Gloubiboulga galactique !

Un peu d'Asimov, un peu de le Guin, de Dick... un peu de tout, de thriller psychologique, de space opéra, de planet opera, de saga, d'espionnage, de voyage temporels, pour finir en un gloubilboulga sans nom, totalement indigeste, tout est survolé superficiellement , rien n'est approfondi. Les personnages du début disparaissent sans raison, l'auteur se débarrasse vite fait bien fait de la fille, sans doute trop encombrante, le Capitaine Eanta, personnage semblant intéressant au début, pareil, il l'envoie sur une base perdue et pfuit, on n'en parle plus. Quand au personnage central, il n'apparait qu'au tiers du livre, et pas le temps de s'intéresser à la moindre relation, ça file comme les TGV que regardent les vaches. Les intrigues politiques sont étudiées de long en large, qui veut devenir calife à la place du calife, pareil, sans but, et qu'est-ce que c'est chiant, et tout ça pour rien. Machin pourrait faire croire que ceci ou cela pour gagner les élections et se débarrasser de son rival... Tout au conditionnel, sans imagination politique, les deux grandes puissance antagonistes semblent avoir la même organisation politique.

J'ai tenu bon, en espérant que ça allait se décanter un moment, arrivé au trois quart, j'ai quand même eu un doute. A chaque fois qu'une étincelle surgissait dans ce roman, c'était pour s'éteindre aussitôt. J'ai failli abandonner plusieurs fois, j'ai eu tord d'insister, c'est un mauvais roman, et c'est tout. Des idées, il y en a des tonnes, aucune n'est exploitée, c'est comme si on avait mis des morceaux de romans les uns à la suite des autres, sans fil conducteur, les chapitres du début n'apportent rien à l'intrigue, (les autres non plus d'ailleurs). Je ne sais qui est Yves Carl, on retrouve le nom d'Eridan, il y a-t-il un lien avec Pierre Barbet ? Ce Yves Carl n'a publié qu'un seul roman, j'ai compris pourquoi.