Elle ( la Station spatiale internationale) fonce en silence au-dessus de nos têtes à plus de 28 000 km/h et, sans pouvoir la quitter des yeux, je songe à ses occupants, russes, américains, européens, affairés à des tâches expérimentales ou partageant en apesanteur un sachet lyophilisé en parlant de la Terre-Patrie, à des années-lumière des frontières e leurs nations et de la couleur de leurs uniformes... Fascinant contraste avec le vide sidéral, leur présence minuscule porte vers toi (le Ciel et l'Univers) le rêve le plus ambitieux de l'humanité.