Le 31 aoüt, la situation est désespérée. Les marins qui tiennent à peine debout "se préparent à mourir". Mais Laptev, "donnant à tous l'exemple", décide de rentrer à l'hivernage de la Khatanga. Ils n'y arrivent qu'à la mi-octobre. Quatre hommes sont morts en chemin, un cinquième ne tardera pas à les suivre. Tous les autres, cet hiver-là, échapperont à la famine grâce aux Nganassanes venus leur apporter viande et poisson.
Et Laptev de proposer, dans son prochain rapport, de leur "alléger le yassak*" (ce qui ne sera évidemment pas fait), car "en nous venant en aide, les Samoyèdes doivent abandonner la chasse et autres activités".
* yassak : impôt en fourrures