Ce soir-là, madame Kaltenmuller fumait une cigarette devant la maison, vêtue de sa robe d'été blanche à coquelicots, et regardait le crépuscule. Elle était debout au milieu de la cour. Nous l'apercevions du jardin, mon oncle Pithiviers et moi.
Mon oncle s'était mis à quatre pattes sous les églantiers. Il faisait miaou miaou, et je répétais après lui miaou miaou, les mains en abat-voix. Je le suivais, prenant garde de na pas déchirer ma chemisette aux ronces des églantiers. Il fallait crier assez fort, mais pas trop pour ne pas effrayer le chat de madame Kaltenmuller.