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Citation de Partemps


Yves di Manno
Sans défaillir

en pensant à Micha

Avant Denis Roche ou Pierre Guyotat, Franck Venaille est le premier poète contemporain
dont j’ai perçu l’existence, au tout début des années 1970. J’avais à peine dix-sept ans et
travaillais cet été-là dans une petite librairie de Vence (Alpes-Maritimes) où la revue
« Chorus » figurait en bonne place : je crois que c’était Daniel Biga qui venait depuis
Nice la mettre en dépôt. J’avais été intrigué par cette maquette qui tranchait sur les revues
littéraires d’alors, l’éloge d’une certaine peinture figurative (contre l’abstraction
dominante) et d’un réalisme urbain qui faisait écho à l’air du temps : nous étions encore
dans des années grises, même sous le ciel méditerranéen… Il me semble bien que c’est
l’entretien avec Venaille dans le n°4, où il dresse un premier bilan de son parcours, qui a
d’abord retenu mon attention : la sincérité, l’engagement de ses propos étaient si
perceptibles – même aux yeux d’un lecteur débutant, à peine sorti de l’adolescence – que
cela donnait envie d’en savoir plus. Et L’Apprenti foudroyé se trouvait lui aussi dans les
rayons…
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