Il s'agissait de cela, c'était cela la vie, juste aimer une autre personne, faire l'éloge de l'autre, pour ensuite l'assassiner. Elle s'était trompée, elle avait confondu l'amour avec l'érotisme à l'époque où elle avait connu Georges Bataille, celui qui la consacrerait comme amante avide, éperdue d'ardeur ; pour laisser place à un autre type d'amour, l'artistique, l'amour avec le surréalisme ; enfin vint l'amour définitif, le grand amour, l'amour avec Pablo Picasso, et pour finir, l'amour avec le communisme. Après tous ces excès, seule la désillusion pouvait finalement l'attendre.
(p. 51-52)